Savoir se mettre en valeur
Publié le par Ana FERNANDEZ coach emploi

Savoir se mettre en valeur en entretien

Découvrez comment savoir se mettre en valeur en entretien peut faire la différence avec une préparation optimale, une communication impactante et une posture gagnante.

Introduction : Savoir se mettre en valeur en entretien

L’entretien d’embauche est bien plus qu’une simple conversation ; c’est un moment décisif où se joue votre avenir professionnel. C’est l’occasion unique de transformer un CV en une personnalité, des compétences en un potentiel, et une motivation en une future collaboration. Pourtant, pour de nombreux candidats, cet exercice peut être une source de stress intense. La peur de ne pas être à la hauteur, de mal répondre à une question piège, ou de ne pas laisser une impression mémorable est palpable.

En tant que coach emploi, je constate que la différence entre un entretien ordinaire et un entretien marquant réside souvent dans l’art de savoir se mettre en valeur. Il ne s’agit pas de vous sur-vendre ou de masquer qui vous êtes, mais plutôt de révéler votre meilleur profil, de communiquer efficacement votre valeur ajoutée et de créer une connexion authentique avec le recruteur. Dans cet article, je vous offre une feuille de route complète pour maîtriser cet art, de la préparation minutieuse à la gestion post-entretien, afin que chaque échange devienne une opportunité de succès.

I. Comprendre l’enjeu de l’entretien : plus qu’un simple question-réponse

A. L’entretien : une rencontre à double sens

L’entretien n’est pas un interrogatoire. C’est une conversation à double sens où le recruteur cherche à évaluer votre adéquation au poste et à l’entreprise, tandis que vous cherchez à déterminer si l’entreprise et le poste correspondent à vos attentes. J’insiste sur cette réciprocité : vous aussi, vous évaluez l’entreprise. Cette perspective permet de réduire votre stress et d’adopter une posture plus équilibrée.

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B. Ce que le recruteur cherche vraiment

Au-delà des compétences techniques listées sur votre CV, les recruteurs cherchent à percevoir plusieurs éléments clés :

    • Les compétences comportementales (soft skills) : Votre capacité à travailler en équipe, votre adaptabilité, votre autonomie, votre proactivité, votre sens de la communication, votre esprit d’initiative, votre résilience.
    • La motivation réelle : Pourquoi ce poste ? Pourquoi cette entreprise ? Quelle est votre énergie et votre enthousiasme pour les missions proposées ?
    • L’adéquation culturelle (fit culturel) : Allez-vous vous intégrer dans l’équipe et partager les valeurs de l’entreprise ?
    • Le potentiel d’évolution : Êtes-vous capable d’apprendre, de grandir et de vous adapter aux futurs défis ?

C. Le premier jugement : les premières secondes sont cruciales

Les études montrent que les premières secondes d’un entretien sont déterminantes. La première impression se forme très rapidement, basée sur l’apparence, la poignée de main, le sourire et l’attitude générale. Je vous aide à maîtriser ces éléments pour projeter dès le départ une image positive et professionnelle.

II. La préparation : la clé d’une valorisation réussie

La valorisation en entretien commence bien avant le jour J. Une préparation méthodique et approfondie est indispensable.

A. Se connaître soi-même : le bilan des compétences et des réalisations

    • Identifier vos atouts et vos faiblesses : Faites une liste de vos compétences techniques (hard skills) et comportementales (soft skills). Soyez honnête sur vos points faibles et préparez comment les présenter comme des axes d’amélioration.
    • Vos réalisations concrètes (méthode STAR) : Pour chaque expérience significative, préparez des exemples concrets en utilisant la méthode STAR (Situation, Tâche, Action, Résultat). Cela vous permet de transformer des compétences abstraites en preuves tangibles de votre valeur ajoutée. Par exemple, au lieu de dire « Je suis organisé », racontez comment vous avez mis en place un nouveau système d’archivage qui a réduit de X% le temps de recherche.
    • Vos motivations profondes : Pourquoi postulez-vous à ce poste ? Qu’est-ce qui vous anime ? Quels sont vos objectifs de carrière à court et moyen terme ? La clarté de vos motivations renforce la crédibilité de votre candidature.

B. Connaître l’entreprise et le poste : une démarche proactive

    • Recherche approfondie sur l’entreprise : Au-delà du site web, explorez les actualités de l’entreprise (presse, réseaux sociaux), ses valeurs, ses projets récents. Comprenez sa position sur le marché, ses défis et ses réussites.
    • Analyse de l’offre d’emploi : Décortiquez l’annonce. Identifiez les mots-clés, les compétences et les missions prioritaires. Mettez en parallèle vos expériences avec les exigences du poste.
    • Comprendre l’interlocuteur : Si vous connaissez le nom du recruteur, faites quelques recherches sur LinkedIn pour comprendre son parcours et ses responsabilités. Cela peut vous aider à personnaliser votre approche.

C. Anticiper les questions et préparer vos réponses

    • Les questions classiques : « Parlez-moi de vous », « Pourquoi ce poste ? », « Pourquoi notre entreprise ? », « Vos qualités et vos défauts », « Où vous voyez-vous dans 5 ans ? », « Vos prétentions salariales ». Préparez des réponses concises, positives et adaptées.
    • Les questions comportementales : « Parlez-moi d’une situation où vous avez échoué », « Comment gérez-vous le stress ? », « Décrivez un conflit avec un collègue et comment vous l’avez résolu ». Utilisez la méthode STAR pour ces questions également.
    • Vos questions au recruteur : Préparez 2 à 3 questions pertinentes et intelligentes à poser à la fin de l’entretien. Cela montre votre intérêt et votre proactivité. Évitez les questions dont la réponse est facilement trouvable sur le site de l’entreprise.
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III. La communication verbale : l’art de bien dire

Votre manière de vous exprimer est aussi importante que le contenu de vos réponses.

A. La clarté et la concision

    • Structurer vos réponses : Allez droit au but. Une introduction, le développement (avec des exemples concrets), et une conclusion. Évitez de vous perdre dans des détails inutiles.
    • Utiliser un langage positif et orienté solutions : Même face à des échecs ou des difficultés passées, concentrez-vous sur ce que vous en avez appris et comment vous avez rebondi.
    • Éviter le jargon excessif : Adaptez votre vocabulaire à votre interlocuteur. Expliquez les termes techniques si nécessaire.

B. Le vocabulaire et le ton de voix

    • Le vocabulaire professionnel : Utilisez des termes justes et précis, démontrant votre compréhension du métier et du secteur.
    • L’enthousiasme et la conviction : Votre voix doit refléter votre motivation. Parlez avec énergie, modérez votre débit et variez votre intonation pour maintenir l’attention.
    • La diction : Articulez clairement pour être bien compris. Évitez les tics de langage ou les hésitations excessives.

C. L’écoute active

Un entretien n’est pas un monologue. Écoutez attentivement les questions du recruteur, reformulez si nécessaire pour vous assurer d’avoir bien compris, et prenez le temps de la réflexion avant de répondre. Cela montre votre capacité d’écoute et de discernement.

IV. La communication non verbale : le langage du corps

Votre corps parle avant vos mots. La communication non verbale est un vecteur puissant de valorisation.

A. L’apparence et la posture

    • La tenue vestimentaire : Adaptez votre tenue à la culture de l’entreprise et au poste. Dans le doute, privilégiez une tenue professionnelle et soignée. La propreté et l’ordre sont essentiels.
    • La posture : Tenez-vous droit, les épaules en arrière, mais sans rigidité. Une posture ouverte et détendue inspire confiance. Évitez de vous affaler ou de croiser les bras.
    • Le sourire : Un sourire sincère et approprié crée une atmosphère chaleureuse et vous rend plus accessible.
    • La poignée de main : Ferme et assurée, sans être écrasante. Regardez la personne dans les yeux au moment de la saluer.

B. Le regard et l’expression faciale

    • Le contact visuel : Maintenez un contact visuel régulier et naturel avec le recruteur. Évitez de fixer intensément ou de fuir le regard. Cela témoigne de votre confiance et de votre honnêteté.
    • L’expression faciale : Adaptez votre expression au sujet abordé. Montrez de l’intérêt, de la curiosité, de l’enthousiasme.

C. Les gestes et l’énergie

    • Les gestes : Utilisez vos mains pour appuyer vos propos, mais avec parcimonie. Évitez les gestes répétitifs ou nerveux (jouer avec un stylo, toucher vos cheveux).
    • L’énergie : Projetez une énergie positive et dynamique. Votre enthousiasme est contagieux.
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V. Gérer les moments clés de l’entretien

Certains moments de l’entretien sont particulièrement propices à la valorisation.

A. L’introduction : le « pitch » de présentation

Préparez une présentation concise (environ 2 minutes) de votre parcours et de votre projet professionnel. Mettez l’accent sur ce qui est pertinent pour le poste visé. C’est votre opportunité de faire une excellente première impression. Je vous aiderai à construire un pitch impactant.

B. Les questions sur les faiblesses et les échecs

Transformez ces questions en opportunités de montrer votre capacité d’apprentissage et votre humilité. Parlez d’une faiblesse que vous travaillez à améliorer, ou d’un échec dont vous avez tiré des leçons concrètes. C’est une preuve de maturité.

C. La question des prétentions salariales

Soyez préparé. Faites vos recherches sur les salaires du marché pour des postes similaires. Donnez une fourchette réaliste et argumentée, en mettant en avant votre valeur ajoutée. N’hésitez pas à demander « Quelle est la fourchette que vous avez prévue pour ce type de poste ? » si vous n’êtes pas sûr.

D. La fin de l’entretien : vos questions et la conclusion

    • Posez vos questions pertinentes : C’est le moment de montrer votre engagement et de clarifier des points importants.
    • Le résumé et le remerciement : En fin d’entretien, remerciez le recruteur pour son temps. Vous pouvez brièvement réaffirmer votre intérêt pour le poste et pourquoi vous êtes le candidat idéal.

VI. Le suivi post-entretien : maintenir la dynamique

La valorisation ne s’arrête pas une fois l’entretien terminé.

A. L’e-mail de remerciement

Envoyez un e-mail de remerciement personnalisé dans les 24 heures. Rappelez un point clé de l’entretien, réitérez votre intérêt et remerciez pour le temps accordé. C’est un geste professionnel qui vous distingue et renforce la bonne impression.

B. Le debriefing personnel

Prenez le temps de débriefer l’entretien : qu’est-ce qui a bien fonctionné ? Qu’est-ce qui aurait pu être amélioré ? Ces réflexions sont précieuses pour les entretiens futurs.

C. La patience et la relance

Le processus de recrutement peut prendre du temps. Faites preuve de patience. Si vous n’avez pas de nouvelles après le délai annoncé (ou après 10 jours), une relance polie et professionnelle est appropriée.

Conclusion

Savoir se mettre en valeur en entretien n’est pas inné ; c’est une compétence qui se développe avec la préparation et la pratique. De la maîtrise de votre récit professionnel à l’optimisation de votre communication non verbale, chaque détail compte pour laisser une impression durable et positive. En tant que coach professionnel, j’ai pu constater que les candidats qui réussissent le mieux sont ceux qui se connaissent, qui se préparent rigoureusement et qui abordent l’entretien avec authenticité et confiance. Ne laissez plus le stress vous paralyser ; transformez chaque entretien en une véritable opportunité de révéler votre potentiel et de décrocher le poste qui vous correspond. Investir dans cette préparation, c’est investir dans votre succès professionnel.

Écrit par Ana Fernandez coach professionnel. Développez votre carrière : emploi, reconversion, management, communication. Des outils concrets et un accompagnement bienveillant.

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