Gérer ses réseaux sociaux avec diplomatie est une nécessité actuelle. Une part grandissante de nos relations avec les autres se passe désormais dans le cyberespace. Chicanes, retrouvailles, soutien, liens qui se font et se défont : gérer ses réseaux sociaux peut connaître des hauts et des bas, tout comme celles qu’on vit «en vrai». La différence, c’est que, les relations virtuelles étant relativement récentes, on en est encore à apprendre à les gérer.
On ne connaît pas tous ses lecteurs
Par ailleurs, l’une des principales difficultés est l’absence du non-verbal dans les meilleurs réseaux sociaux. Sans ses multiples nuances, le risque que nos propos soient mal compris est amplifié, ce qui peut mener à des malentendus ou à des conflits. On passe alors beaucoup de temps à s’expliquer, se justifier, corriger le tir. Preuve que ce n’est pas parce qu’on peut communiquer plus rapidement que cela se fait plus facilement. De plus, dans le virtuel, on a davantage le choix de montrer ce qu’on veut et de cacher le reste. Donc on en connaît moins sur nos interlocuteurs que dans la vraie vie. C’est pour cela qu’il faut gérer ses réseaux sociaux avec diplomatie. Sur le Web, on a tendance à attribuer à certaines personnes des qualités qu’elles n’ont pas nécessairement. Il ne faut jamais oublier que cela ne représente pas la personne entière.
La Toile : pas un défouloir !
Paradoxalement, on est moins pudique qu’avec les gens qu’on côtoie tous les jours. En effet, lLe fait de n’avoir personne devant nous crée une fausse impression d’intimité, ce qui nous pousse souvent à aller loin dans les confidences. Un des dangers est de gérer ses réseaux sociaux comme un journal intime où on dévoile sans pudeur toutes nos émotions. C’est peut-être bon parce qu’on s’exprime. Mais on ne doit pas dévoiler quelque chose qu’on pourrait regretter plus tard. Exprimer une émotion forte sur la toile nous soulage sur le coup. Mais rares sont les conflits qui se sont réglés de cette façon. Ceux qui en ont résulté, en revanche …
En effet, il reste que pour prendre des nouvelles de nos proches, échanger avec des gens qui vivent la même chose que nous, garder le contact avec nos connaissances et élargir nos horizons, les réseaux sociaux n’ont pas leur pareil. Ils répondent à un besoin viscéral pour les humains : celui d’être connecté aux autres. En développant un peu de «tact virtuel», on s’assurera que les connexions positives surpasseront les mauvaises !
Quelques astuces pour des relations virtuelles agréables
Réfléchir à l’impact de nos paroles et de nos gestes. Avant de publier quelque chose sur Internet, il faut se demander si on serait prêt à l’afficher sur un écran géant devant des milliers de personnes, dont nos enfants, notre mère, nos voisins et notre patron. Si oui, parfait ! Autrement, on s’abstient !
Éviter les réactions à chaud. Un sujet nous enflamme ? Les propos d’une amie nous fâche ? On reçoit un message difficile à digérer ? On attend un peu avant de réagir. Cela nous permettra de nous exprimer de façon plus adéquate et peut-être de voir qu’on avait mal compris au premier abord.
Choisir nos mots. Notre communication est essentielle. On est souvent trop rapide sur le clavier ? Vous écrivez d’abord notre message dans Word. On peut se relire, enlever des passages et préciser des points sans craindre d’envoyer le texte par erreur. Évitez les majuscules (l’équivalent du cri, en langage virtuel) et on se rappelle que les émoticônes sont très utiles pour nuancer notre propos.
Etre prudent avec l’humour. Quand l’expression faciale et le ton sont absents de la communication, les blagues ou l’ironie peuvent mal passer.
Et d’autres conseils pour gérer ses réseaux sociaux avec diplomatie

Ne pas se servir du virtuel pour épier les autres. Twitter, Facebook ou un blog ne devraient pas être utilisés pour surveiller nos amis et ensuite leur reprocher d’être sortis sans nous, par exemple. Ces crises assombrissent notre relation, et la personne est ensuite gênée de s’exprimer. Et puis, personne n’a de compte à rendre.
Prendre soin de nos amitiés, réelles comme virtuelles. Ce n’est pas parce qu’on a indiqué sur Facebook qu’on est contente pour notre amie qui se marie qu’il n’est pas nécessaire de lui écrire un courriel personnel pour la féliciter. Il est bien sûr impossible d’entretenir toutes nos relations virtuelles de cette façon, mais il est important de donner un peu plus à celles qui nous tiennent à coeur.
Ana FERNANDEZ
Coach diplômée
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