Comment retrouver la motivation pour atteindre ses objectifs

Comment retrouver la motivation pour atteindre ses objectifs ? Perte de motivation passagère, suractivité momentanée, non reconnaissance au bureau ou période longue de chômage. De nombreuses raisons peuvent nous pousser à lever le pied et cesser de nous investir. 

Comment retrouver la motivation, à se lancer dans une action avec entrain ?

Retrouvez les conseils d’Ana Fernandez coach professionnel. Il est parfois laborieux de trouver l’énergie nécessaire pour réaliser une tâche (un dossier à boucler, une candidature à envoyer, etc.). Une personne méfiante sera inévitablement portée à percevoir des motifs justifiant son attitude, alors que c’est justement cette dernière qui favorise l’apparition de zones d’ombre. Or, la seule et unique chose sur laquelle nous puissions vraiment exercer notre maîtrise, ce n’est pas sur les gens ou les événements. Mais bel et bien sur la disposition mentale avec laquelle nous abordons ce que nous vivons.

Maîtrisons nos pensées

Quel que soit l’engagement que nous affirmons, que ce soit professionnel ou personnel, soyons attentif aux pensées qui jaillissent dans notre esprit. Il ne faut garder que celles qui vont alimenter émotionnellement et de manière favorable chacune de nos paroles et de nos actions. Nous allons renforcer notre conviction et la confiance en notre capacité à aller encore mieux, à réussir ce que nous désirons concrétiser. C’est peut-être cela (d’ailleurs) l’engagement ultime à manifester dans la vie de tous les jours. Quoi qu’il arrive, nous pouvons conserver la maîtrise de nos pensées pour choisir le sens et l’issue que prendra chacune des situations qui se présente à nous, aussi difficile soit-elle !

Il est nécessaire de filtrer nos pensées négatives et contre-productives que nous prenons trop au sérieux. Il  est souhaitable de de ne croire que celles qui sont affirmatives, positives et stimulantes pour favoriser le passage à l’action. Notons toutefois que les doutes peuvent parfois s’avérer utiles, car il peut en découler aussi certains comportements préventifs.

Mais combien de temps gaspillons-nous à nourrir des idées et scenarii pessimistes, qui ne se produiront peut-être jamais. Et ils ont l’inconvénient de nous paralyser avant même que nous fassions le premier pas.  Trop souvent, nous nous écoutons de manière démesurée, laissant ainsi la porte ouverte aux inquiétudes paralysantes.

Développons notre courage

Nous pouvons affirmer haut et fort, à chaque occasion qui s’offre à nous, la maxime suivante : “je peux ce que je veux !”. Même si nous n’y croyons pas complètement, et ce sera sûrement le cas au début, nous ne faisons qu’utiliser un processus d’intégration du cerveau. Nous le programmons lui-même afin de modifier notre attitude et d’adopter des nouveaux comportements. Et ensuite, nous nous engageons volontairement à agir, comme si la peur n’était plus là, en assumant le fait que nous sommes capables de faire ce que nous voulons ! Et peu importe, dans un premier temps, que nous atteignions notre objectif ou non, car ce qui est primordial, c’est de développer notre courage à oser des situations nouvelles. Il faut avancer et donc affronter nos peurs. En ce sens, chaque confrontation avec nos appréhensions sera déjà en soi un succès.

Parfois, certains d’entre nous éprouvent de la difficulté à se détacher des pensées négatives et contre-productives. Que ce soit parce que nous voyons les difficultés grosses comme une montagne ou que nous ayons l’impression de nous heurter à un mur, nous sommes de toute évidence trop associés à la manière dont nous nous représentons notre défi. Dissocions-nous de cette représentation, comme si nous regardions un film devant la télévision : avec la télécommande, à nous de modifier les images. Peut-être allons-nous mettre plus de lumière, de couleurs, éloigner l’image, la mettre en noir et blanc ou ajouter une musique amusante. C’est nous qui décidons !

Transformons les représentations négatives des situations qui nous préoccupent pour retrouver la motivation et passer à l’action. Nous avons tout à gagner à essayer. Il faut que, avec la pratique, cette pensée positive finisse par devenir notre manière d’envisager notre vie. Nous renforçons notre capacité d’action et notre confiance.

Passons à l’action

“Conservons par la sagesse ce que nous avons acquis par l’enthousiasme”, conseillait le marquis de Condorcet. Arrêtons d’attendre le bon moment. Certains jours, il arrive que nous ne soyons pas dans le bon état d’esprit pour réaliser une tâche. Les conditions à la réalisation idéale n’étant pas réunies, nous nous disons que nous allons nous mettre en condition, attendre un peu, faire autre chose. Et finalement, ne rien faire. Cela peut être vrai dans certaines situations particulières, mais dans la grande majorité des cas, nous ne devons pas attendre.

Si nous ne nous imposons pas un temps imparti, nous risquons bien d’utiliser tout le temps dont nous disposons. Nous laisserons traîner notre tâche indéfiniment. Une limite de temps permet de canaliser l’énergie et de conditionner nos actions. Elles collent au mieux au temps de réalisation que nous nous sommes fixé. Cela permet de se mettre une pression positive, d’être plus actif et de stimuler l’esprit.

Réussissons à retrouver la motivation

Plus nous sommes précis dans la définition de nos tâches, plus elles nous parleront. Et plus nous serons en mesure de les attaquer sans nous poser trop de questions. Il est utile de décrire précisément la tâche (ou sous-tâches) que nous avons à faire. Et déterminons quelle est la première action concrète que nous devons effectuer pour nous lancer. Ce qui nous permettra de retrouver la motivation.

Quand nous terminons notre tâche, on se fait plaisir ! Cela n’a pas besoin d’être extraordinaire. Une simple pause de quelques minutes pour se détendre ou faire les choses que nous aimons peut être suffisant. Ce qui est important, c’est de savoir se féliciter lorsque nous faisons des progrès.

En conclusion, nous devons saisir les opportunités ou plutôt les provoquer. C’est le seul cas de réaction acceptable. Mais il implique qu’au préalable nous ayons une capacité d’analyse rapide des événements et de ce qu’ils peuvent nous apporter (par exemple un licenciement).

Article écrit par Ana Fernandez pour le Magazine Courrier & Cadres

 
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